السبت، 29 أغسطس 2009

توقيف برلماني سابق بتهمة المتاجرة بالمخدرات

هسبريس

Saturday, August 29, 2009

أعلنت مصادر أمنية في الرباط اليوم أن نائبا برلمانيا سابقا اعتقل الجمعة "لتورطه بتجارة المخدرات".

وذكرت ذات المصادر أن محمد الجوهري الملقب ب"الريس" هو نائب سابق عن التجمع الوطني للأحرار وهو "يعتبر من ابرز تجار المخدرات" في المملكة.

وجاء اعتقال النائب السابق بفضل "المعلومات التي تم استقصائها والتحريات التي جرت على أرض الواقع"، غير انه لم يشر إلى مكان وتوقيت القبض عليه ، ولم تحدد بعد كمية المخدرات المضبوطة ولا طبيعتها.

وجاء توقيف الجوهري (وهو نائب سابق في مجلس المستشارين 2002-2007)، في إطار عملية تفكيك شبكة مؤلفة من 16 شخصا من "أمراء" المخدرات، وفقا للمصدر نفسه.

وتم سجن هؤلاء بتهمة المتاجرة بالمخدرات على صعيد دولي بأمر من قاضي تحقيق في 17 غشت.

وأعلنت السلطات القضائية انه بعد تفكيك الشبكة، لا تزال التحقيقات مستمرة للقبض على متواطئين آخرين.

وكان الوكيل العام للملك لدى محكمة الاستئناف بالدار البيضاء، عبد الله العلوي البلغيتي قد صرح قبل أيّام أن "آليات العدالة الجنائية ستطال كل من ستكشف الأبحاث والتحريات عن تورطهم في قضايا الاتجار بالمخدرات مهما كانت مراكزهم ومواقعهم".

Facebook, grandeur et dérapages du trombinoscope mondial

Avec plus de 340 millions de visites mensuelles estimées, le plus célèbre des réseaux sociaux, Facebook, est devenu le quatrième site sur la Toile. Un carnet d’adresses virtuel incontournable dont le succès amplifie les dangers.

Les amis de mes amis sont mes amis. Et ainsi de suite, jusqu’à l’infini. Facebook a largement dépassé les murs d’enceinte de son campus d’origine de Harvard, dépassé les frontières et les limites des réseaux jusqu’alors créés. Et dépassé, selon la société de mesure d’audience Comscore, la « culturelle » encyclopédie libre Wikipédia au palmarès des clics. Voilà Facebook quatrième site mondial le plus visité, derrière les titans Google, Microsoft et Yahoo. Aujourd’hui 340 millions de « profilés » se « postent » sur les « walls », envoient des « pokes » et se greffent aux 45 millions de groupes recensés. La locomotive du trombinoscope planétaire file à toute vitesse, accueillant dans chaque gare informatique de nouveaux voyageurs.

Amis, collègues, anciennes connaissances, les uns s’affichent, les autres jouent profil bas, pour un déballage intime qui ne l’est plus, accessible en deux clics. Des cartes d’identité personnalisées à Toile ouverte dont le succès ne peut échapper aux controverses. Le temps, on le saura, c’est de l’argent, et Facebook en coûte. La récente étude menée par le cabinet Nucleus Research indique ainsi que le temps passé en moyenne par jour sur le site, quinze minutes, ferait perdre aux employés de bureau 1,5 % de leur productivité. Le monde de l’entreprise s’invite donc sur le réseau, comprenant que la simple visite d’un profil apprend bien plus qu’une dizaine de pauses café. Les ressources humaines se frottent ainsi les mains, surveillant les salariés connectés ou obtenant sans effort un CV d’un nouveau genre pour un candidat à l’embauche.
Entrée ciblée dans la vie privée

Une intrusion dans la vie privée qui constitue, depuis sa création, le principal grain de sable de cette mécanique huilée. Car, ironie de l’histoire, les mêmes qui participent à ce strip-tease identitaire ne souhaitent pas le voir utiliser. Mais cette mine d’informations vaut de l’or pour les annonceurs. Age, sexe, emploi, religion, occupations, Facebook est bien l’eldorado des fichiers clients. La charte du logiciel lui permet ainsi de vendre à des entreprises les informations privées affichées par les inscrits. Un moyen pour les annonceurs de mieux cerner le profil du consommateur, et à la publicité de mieux cibler.

L’assimilation d’un « facebooké » à un porte-monnaie paraît pourtant de bonne guerre, mais ce déballage de vie privée peut avoir d’autres conséquences. Quant la femme du prochain directeur du MI6 (services secrets britanniques), lady Sawers, affiche ses photos de vacances, c’est toute la famille qui se retrouve menacée. Un employé soi-disant malade se fait renvoyer, ayant affiché par mégarde des photos d’une soirée alcoolisée. Un jeune ingénieur usurpe l’identité du frère du roi du Maroc et termine en prison. Des groupes néonazis, pro-hitlériens, disparaissent heureusement du trombinoscope après s’être multipliés. Longue est la liste des dérives engendrées par cette croissance accélérée. Car en marge de son esprit de rassemblement, de partage et de socialisation, Facebook paie, en dépit – ou à cause – de son succès, la rançon d’un véritable carton.


Facebook et consorts, terrain de jeu de la cybercriminalité
Du virus informatique à l’activité mafieuse, la réussite du réseau et de ses concurrents attire les attaques cybernétiques.

Facebook et son petit frère ennemi, le service de microblogs Twitter, paient le prix de leur popularité. Diffusion mondiale oblige, ils sont aujourd’hui la cible privilégiée des criminels de la Toile. En témoigne la cyberattaque lancée jeudi dernier sur les deux sites, paralysant leur fonctionnement pour des millions d’utilisateurs. Une offensive de « dénis de services », explique F-Secure, spécialiste en sécurité sur Internet, durant laquelle des ordinateurs infectés de programmes toxiques saturent les connexions des sites en question. Les auteurs présumés de l’attaque, « des nationalistes russes », voulaient, selon F-Secure, « réduire au silence un adversaire trop visible ». Un blogueur pro-géorgien, trop bavard à leur goût.

Tests et jeux truqués
Un exemple cyber-frappant du terrain de chasse qui s’offre aujourd’hui aux criminels du Net. Car les informations personnelles livrées en pâture n’attirent pas que la simple curiosité. Les tests, horoscopes ou jeux proposés peuvent ainsi cacher des logiciels malveillants, créés par des pirates en mal de sensations binaires. Et les faux sites bancaires, piratés eux aussi, engendrent la divulgation de coordonnées privées. Armées d’un simple ordinateur portable, les mafias du cybercrime basées en Russie, au Brésil ou en Chine s’en donnent donc à cœur joie pour tirer de la socialisation un bénéfique économique. Certains membres du réseau n’ont ainsi d’« amis » que le nom.

Edition France Soir du lundi 10 août 2009 page 2

السبت، 8 أغسطس 2009

قنطرة الأحلام بين الـمغرب وأوروبا ستكون جاهزة في 2020

هسبريس -

Saturday, August 08, 2009

ذكرت مصادر إعلامية إسبانية أن حكومة خوصي لويس رودريغيز ثاباطيرو استبشرت بالقرار الأخير الصادر عن المجلس الاقتصادي والاجتماعي التابع للأمم المتحدة حول مشروع الربط القار بين المغرب وإسبانيا عبر مضيق جبل طارق، حيث تمت المصادقة على التقرير الذي يتمحور حول تقدم الدراسات التقنية لمشروع النفق الذي سيضم ثلاثة أروقة، وسيبلغ طوله 38 كيلومتراً وتوجد 28 كيلومتراً منه تحت سطح البحر والعشرة الباقية تحت الأرض لتفادي مخاطر الرياح.

وسينطلق مساره من طريفة الإسبانية إلى ساحل مالاباطا بطنجة وسيضم المشروع أيضاً خطاً سككياً للقطار.

وكانت الشركة الإسبانية SECEGSA قد أنهت منذ أشهر دراستها التقنية للمشروع الذي يتوقع أن تنتهي أشغاله في أفق سنة 2020.

وتقدر التكلفة الإجمالية بحوالي 5 ملايير أورو وستقوم الجهات الممولة للمشروع كالاتحاد الأوروبي والدولتين المعنيتين المغرب وإسبانيا وبعض المؤسسات الخاصة بتحديد مساهمة كل طرف على حدة.

وانطلقت فكرة مشروع الربط القار بين أوروبا وإفريقيا بداية الثمانينيات، بعد توقيع حكومتي المغرب وإسبانيا يوم 24 أكتوبر 1980 لاتفاقية التعاون الثنائي.