Le dépassement des quotas par l'industrie chinoise "permet aux industriels marocains de se positionner à nouveau sur le carnet des commandes européennes", a indiqué à ce journal Karim Tazi, directeur général de l'association marocaine des industries de textile et de l'habillement (AMITH). "La flambée du pétrole qui rend coûteux le transport des marchandises sur les longues distances (...) est un autre facteur en faveur du Maroc", juge l'Economiste. Karim Tazi est convaincu que cette tendance encouragera les importateurs européens à se tourner de nouveau vers leurs voisins méditerranéens, rapporte l'Economiste.
M. Tazi souligne cependant que le Maroc doit "accélérer la reconversion du secteur textile pour se maintenir dans la course". L'élimination, depuis le 1er janvier 2005, des quotas textiles imposés aux produits chinois et indiens a fortement pénalisé l'industrie textile marocaine. Le Maroc figurait parmi les premiers fournisseurs de l'Union européenne.